Du cheval au naturel vers le cheval monté et domestiqué
- La vie sauvage
- Ses besoins
- La vie domestique
- Sa locomotion naturelle et en quoi est-elle inconciliable avec le travail de portage.
Il était une fois, un cheval qui avait de bien grandes chaussures à chausser. Au quotidien, il devait bien se tenir, être patient et attendre gentiment l’heure du goûter. Il devait accepter sans chigner, le copain de paddock assigné, le voisin de fenêtre de boxe qui essaie de voler sa part de croquette et le dérangé, qui a été élevé au boxe et qui ne sait pas faire respecter la moindre règle de politesse au moment de se croiser dans la toute petite allée. Après sa courte sortie quotidienne, il devenait le confident, le meilleur ami, l’alter ego de son merveilleux propriétaire. Nom étrange d’ailleurs, parce qu’on ne savait pas trop en fait qui appartenait à qui…
Mais le petit cheval aimait tant son propriétaire qui se dévouait pour payer la pension. Les poches remplies de croquettes, toujours prêt a faire un câlin, prêt à
pardonner toutes les bêtises du cheval parce que trop content d’être à ses côtés, le propriétaire venait sur son dos pour y déposer, ses soucis, ses joies ses peines, ses angoisses voir même ses ambitions, pour ensuite redescendre le cœur léger, rempli d’accomplissements de toute sorte. S’ensuivait une longue séance de pansage et de croquettes gratuites à celui qui lui avait permis d’accomplir sa performance artistique. Le petit cheval de grand prix, ou non, après avoir tourné ou, avec un peu de chance, zigzagué pendant une heure, regagnait son boxe, le cœur rempli de ses exploits…