Imaginez un monde où on demanderait à une adolescente sans expérience en danse d’intégrer un ballet de danse classique. Certes, cette jeune fille viendrait d’une famille de danseur, mais voilà tout son bagage. Imaginez encore, que l’on attende de cette nouvelle ballerine qu’elle monte sur ses pointes, qu’elle fasse des arabesques cambrées et qu’elle glisse jusqu’au grand écart. Bien sûr, elle n’a que très peu de temps car le spectacle du ballet est imminent. Les risques de blessures sont immenses, en plus d’être d’une grande violence psychologique, parce que bien sûr, elle sera soumise aux exigences de fer du professeur. Il semble évident que tout cela n’a aucun sens. C’est pourtant ce qui est trop souvent imposé aux chevaux dans la pratique de l’équitation. Personne ne s’aventure sur l’Everest, ou s’inscrit à un marathon prévu le lendemain sans un minimum de préparation. Les mêmes problèmes se retrouvent dans les écuries. Le manque de préparation du cheval y prend plusieurs formes.