«La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et de la gloire des combats; (…) il partage aussi ses plaisirs, à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il étincelle.» Buffon
Mais qu’en est-il de cette conquête? Est-elle naturelle? Comment la rendre plus éthique? Buffon avait-il tort dans sa foudroyante citation ?
Le fait de ne pas être né avec un cavalier sur le dos incite à penser que les chevaux ne sont pas faits pour nous porter. La même logique incite parfois un cavalier à rejeter une méthode, un outil, un harnachement, voir même, le fait même d’être monté! Bien que le cheval n’ait pas été conçu pour porter son cavalier, n’en reste pas moins qu’il est de loin celui du règne animal qui accompli le mieux cette tâche. La nature regorge d’exemple de relations inter-spécifiques et la coopération homme-cheval en fait partie. Cette coopération qui suppose que chacun des protagonistes tire son épingle du jeu. L’histoire quant à elle, retrace les origines de cette relation dans tous les pays et dans toutes les époques, le premier traité connu en Europe, par Xénophon, 350 ans avant Jésus-Christ…